Aujourd’hui débute la cinquième semaine de confinement en France.
Un mois que tout est sur pause et on rempile désormais pour un deuxième.
Un mois que le zénith de mes interactions sociales passe par les saccades d’une micro vignette sur un écran de quatorze pouces.
Un mois que mon quotidien tourne autour de mes petits douze mètre carrés de vie solitaire, moi la voyageuse, moi l’extravertie relationnelle, moi qui pour la première fois de ma vie ne voit plus personne.
Comment survivre ?
Survivre, c’est bien trop Destiny’s Child ou Gloria Gaynor à mon goût : je choisis de vivre par-dessus tout. Un jour après l’autre et un #coronarticle à la fois.
Et dans un bras de fer de chaque instant entre mon moi émotionnel et mon moi optimiste, je choisis de sourire grand et voir le beau.
Voir le beau dans les applaudissements de 20h qui me poussent à admirer le ciel, et goûter la proximité avec les voisins de la rue d’à côté.
Voir le beau dans les échanges électroniques qui prennent enfin plus de sens, et plus de profondeur.
Voir le beau dans les projets d’avenir les plus simples, comme prendre quelqu’un dans mes bras le jour où cela sera à nouveau possible.
Voir le beau dans l’imprévu qui étourdit mais encourage la créativité.
Voir le beau dans l’opportunité de repenser le travail et retravailler ses priorités.
Comment vivre ?
« Sachons nous réinventer, moi le premier. »
Penser la foi 